Ces dernières années, le terme de voyage engagé est devenu très populaire, et cela n’est pas pour me déplaire. De nombreux projets de voyage engagé ont déjà vu le jour. Que ce soit via des plateformes de Crowdfunding comme Globedreamers ou via des fonds personnels. Voyager engagé est un terme large, car cela peut aller du simple voyage sportif, au périple de sensibilisation pour l’environnement, en passant par un retrait spirituel, et ce, jusqu’à la notion de volontourisme. Mais souvent dans l’imaginaire collectif, le voyage engagé est associé à la notion de périple longue durée, ce qui est majoritairement vrai aujourd’hui. Cependant, je pense que cela doit devenir un mouvement global et s’étendre aux vacances de monsieur et madame “Touslemonde”. Se pose alors une question fondamentale, comment voyager engagé durant ses vacances ?
Le sommaire
Voyager engagé, késako ?
Tout d’abord je pense qu’il est essentiel d’expliquer ce que signifie “voyager engagé”. Un voyage engagé est un séjour court ou longue durée qui a un sens et considère les facteurs environnementaux, sociétaux et le développement humain. Concrètement cela peut englober beaucoup de choses. Un voyage engagé est un séjour qui va apporter des bénéfices direct et indirect à une destination, une cause ou au voyageur. Cette notion est en opposition avec celle du tourisme de masse, qui favorise le divertissement sans réel apport bénéfique.
Dans l’actualité récente, le concept nordique du “Flygskam” (honte de prendre l’avion) est un peu l’incitateur du voyage engagé. Mais cela ne se résume pas qu’au simple fait de voyager ou non en avion. On peut très bien effectuer un voyage engagé en prenant l’avion et inversement. Avoir un impact positif en voyageant ou a minima neutre, c’est possible. Mais pour cela il faut intégrer de nouvelles notions qui pour certains, je conçois, peuvent paraitre flou ou compliqué. T’inquiète pas je vais te présenter tout ça plus en détails.
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Comment voyager engagé durant ses vacances ?
Étant donnée que le concept de voyage engagé est assez large, il est possible d’y contribuer pas à pas de multiples manières. Et ça commence durant la préparation de ton voyage et se termine à ton retour. Cela va du simple fait de s’informer correctement sur sa destination, en passant par le sens de son voyage jusqu’à l’impact écologique et sociétale de ton voyage.
Connaitre sa destination et ses enjeux
Voyager engagé commence avant le départ. S’informer sur sa destination de villégiature est ultra important pour de multiples raisons.
Tout d’abord les enjeux culturels. Il est essentiel de connaitre certaines différences de cultures avant son départ, car celle-ci pourront s’avérer être des pièges. Il est très vite arrivé de commettre une exaction qui sera mal vu de la part des locaux, et ce, par simple manque de connaissances.
Les enjeux climatiques sont également extrêmement important à prendre en compte surtout dans notre monde d’aujourd’hui. Si on fait le choix de prendre l’avion pour visiter une destination lointaine, cela implique des conséquences que l’on se doit de connaitre. Mais cela va encore une fois au-delà du fait de prendre l’avion. Par exemple, faire une excursion de groupe dans les récifs coralliens peut avoir d’horribles conséquences à long terme.
Pour terminer, on peut aussi évoquer les enjeux économiques. Voyager à New-York n’as pas du tout le même impact économique et sociale que de voyager à Sarajevo par exemple. Certaines destinations n’ont pas ou peu besoin du tourisme pour faire vivre leurs économies, contrairement à d’autres.
Toutes ces notions font parties d’un apprentissage qui n’est pas encore acquis par toute la société, c’est pourquoi il est important de s’informer et de se sensibiliser.
Voyager avec un objectif
Savoir pourquoi on part est important. Le voyage est un moment pour se divertir certes, mais c’est aussi un moyen de s’enrichir et de contribuer directement ou indirectement au monde de demain. Il est donc essentiel à mes yeux de donner un sens et un objectif à son voyage. Cela peut prendre de multiples formes. De la découverte d’une culture, d’un mode de vie ou d’une activité particulière, à un défi physique ou spirituelle en passant par le don de soi à une cause spécifique. Tu pourras ensuite choisir ta destination en fonction du sens que tu donnes à ton voyage.
Réduire son impact écologique
Réduire son impact écologique, c’est le nerf de la guerre climatique que nous menons actuellement, et cela passe aussi par le voyage.
Le transport
Une grande partie des voyages de loisirs en occident sont effectué en avion. Tu n’es pas sans savoir que ce moyen de transport est nocif pour notre planète, il faut donc le diminuer le maximum possible même si je pense que le bannir complétement serait une erreur. De nombreux moyens de transports alternatifs existent du train au vélo en passant par le covoiturage et j’en passe. Selon le mode de transport choisi ton impact sera plus ou moins impactant et cela pourras aussi donner un sens supplémentaire à ton voyage (autostop : rencontre des locaux). Afin que tu puisses t’y retrouver un minimum, je te mets un graphique explicatif et détaillé en fonction du type de véhicule et du nombre de personnes.
Le logement
Point cardinal d’un voyage le logement a, lui aussi, un impact écologique très important. Que tu choisisses de te loger en hôtel, en auberge de jeunesse, en camping, en bivouac ou bien chez l’habitant il y a des critères à prendre en compte.
Hôtelleries
Tout d’abord les hôtels, auberges et gîtes. Ces derniers peuvent avoir un impact énorme au vu du nombre de voyageurs transitant dans ces espaces. Cet impact est dû à différents facteurs, du nombre de lavages de la literie au choix du lieu, en passant par les matériaux de constructions et j’en passe. C’est pourquoi il est important de privilégier des hébergements labellisé ou des petites enseigne locales au lieu de grand établissement touristique.
Bivouac
Le camping et le bivouac on, eux aussi, un impact même s’il est déjà moindre comparé à l’hôtellerie “classique”. Il peut varier selon le camping que tu choisis, mais aussi selon l’endroit dans lequel tu décides de planter ta tente ou autres. Mais le plus important sur ces types d’hébergement reste ton comportement personnel et ta conscience écologique. Bivouaquer, c’est laisser un lieu intact.
Logement chez l’habitant
Très prisé en ce moment mais source d’impact négatif s’il n’est pas fait dans les réglés, le logement chez l’habitant a, lui aussi, un impact non négligeable. Dormir chez l’habitant peut être une solution parfaite pour réduire son impact écologique et créer du lien social durant son voyage, mais ce à une condition. Cela va de soi, mais ce type de logement ne doit pas nuire à la personne qui vous reçoit. Ça parait être une notion simple, pourtant dans certains cas cela ne l’est pas notamment en Chine ou les locaux de certaines villes peuvent recevoir des points avantageux contre ce genre de services et à l’inverse être pénalisé. Loger chez l’habitant doit ressortir d’un échange gagnant-gagnant même si parfois cela peut s’avérer compliqué selon la culture et le type de votre voyage. Mais si l’avantage n’est pas financier il peut-être humain.
L’alimentation
Étant donnée que l’on mange en moyenne trois fois par jours, il est difficile d’avoir un impact nul vis-à-vis de notre alimentation. Cela passe plusieurs critères de ton régime spécifique au mode d’acquisition de ta nourriture. Même si devenir végétarien, végan ou flexitarien à un impact écologique positif ces types de régime sont des décisions personnels à prendre sur le long terme. Cependant, lorsque tu voyages il y a des actions simple à faire ou à ne pas faire pour avoir un impact positif.
Cela commence par l’endroit ou tu fais acquisition de ta nourriture. Il faut consommer local, dixit les grandes enseignes de fast-food ou d’agroalimentaire. Favoriser les restaurants ou les marchés locaux, c’est participer à l’économie de ta destination et ainsi à son développement.
Afin de continuer à t’alimenter dans le respect, je te conseil de consommer de saison. Ce qui peut être parfois compliqués étant donné que les saisons sont inversé selon ta destination. Consommer de saison, c’est aussi une question de qualité.
Compenser son impact carbone
Même si l’on essaye de réduire au maximum son impact durant son voyage, il ne faut pas nier qu’il est inévitable d’en avoir un. Parfois même il est question de compromis, on voyage en avion par manque de temps ou d’autres solutions viables. C’est pourquoi dans ces cas il est important de pouvoir compenser son impact carbone.
Sur place
Tu peux compenser cette dernière en prenant part à des projets de solidarité climatique, d’aides sociales ou en achetant des produits issu du commerce équitable. Pour ma part, je te conseille de donner un peu de ton temps à une cause même si ce n’est qu’une après-midi, car cela t’implique plus qu’un simple don.
À ton retour
Cependant, si tu n’as pas le temps de nombreux organismes te permettes de compenser tes émissions de CO2. Parmi elle, je peux citer la Fondation Goodplanet ou CO2 Solidaire qui sont toutes deux des associations reconnu par l’ADEME. Tu pourras ainsi soutenir des projets de reforestation ou de gestion d’énergies située en général dans des pays en développement.
Le slow travel
Le “slow travel” vient de l’anglais “voyager lentement”, il prône une vision différente de nos voyages. Voyager moins mais plus longtemps. Je suis totalement accord avec cette notion. Il est pour moi essentiel d’étendre la durée de nos voyages quitte à en faire qu’un seul part année. Même si je conçois que cela n’est actuellement pas réalisable pour tout le monde.
Mais au-delà de l’impact positif sur l’environnement, les valeurs prônée par ce mode de voyage sont pour moi essentiel. En effet, le slow travel est en opposition totale au tourisme de masse. Il n’est pas question de consumérisation du tourisme, mais bien de tiré tous les bénéfices de ce dernier.
Tu te dis peut-être que cela n’est donc pas pour toi, car tu as un travail et qu’il est impossible pour toi de partir trois mois, certes. Mais ce principe est aussi transposable à plus petite échelle. Au lieu de partir trois fois, trois semaines durant un an, tu peux partir une fois trois semaines sur une seule destination. Ce qui te permettras plusieurs choses. Favoriser des transports plus respectueux, rencontrer des locaux et faire don de ton temps. Mais surtout de prendre le temps d’apprécier ton voyage.
Planifier un voyage engagé
À la lecture de tous ces conseils, tu te demandes peut-être, comment programmer un voyage responsable ?
Je conçois que cela n’est pas simple pour tout le monde, mais de nombreux facilitateur de voyage existe de nos jours. Si tu es plutôt débrouillard tu peux écumer les différents blogs et sites spécialisé pour trouver les informations nécessaires à ton projet de voyage engagé. Tu peux aussi te procurer un guide de voyage responsable comme les guides Tao, réel mines d’or d’informations et de conseils responsable.
Si à l’inverse tu n’as pas le temps de t’en occuper, que tu ne sais pas exactement comment t’y prendre ou que tu préfères les voyages organisé, je peux t’aider. En effet, en plus de mon passe-temps de blogger, je suis créateur de voyage engagé. Ma mission est de t’aider à planifier le voyage engagé qui te ressemble. Et cela sans que ça ne te coûte un bras et que tu n’es à sacrifier ta famille. Alors si tu souhaites voyager engagé et que tu as la moindre question, n’hésite pas à me contacter.