Pourquoi voyager à vélo en Méditerranée est un incontournable ?

On a tous des rêves et nombreux sont ceux qui ne voient pas le jour. Le 28 septembre, j’ai mis le premier coup de pédale d’un rêve qui me tenait à cœur, traverser l’Europe à vélo pour promouvoir le tourisme responsable. La première étape de ce périple me fait partir de ma ville, La Rochelle, en direction de Ljubljana où je m’arrête pour l’hiver. Cette première étape me voit passer par Toulouse, ville hôte du partenaire de mon aventure Flockeo. Voyager à vélo en Méditerranée m’a permis de découvrir le sud de la France, le Nord de l’Italie et la Slovénie à un rythme lent et au plus proche de la population locale. 

Les préparatifs et le départ 

Vélo de voyage vintage sur la vélodysée

Le choix de mon vélo

Quand tu prépares ce genre de trip, l’aventure commence aux choix du vélo. Étant donné que je souhaite promouvoir un tourisme plus durable, il était pour moi évident de partir avec un vélo de seconde main. Et vu que je voulais jouer sur cet aspect jusqu’au bout, j’ai choisi un vieux Peugeot des années 70-80. Le premier défi de cette aventure était de le remettre en état et de l’équiper pour un tel périple.

Après plusieurs semaines passer dessus avec mon père et mes amis, le vélo était prêt. Enfin presque, car à cause d’un détail qui n’en était pas un #portebagageavant j’ai dû repousser mon départ d’une semaine. Ce qui m’a permis de le tester de Loudun à La Rochelle et de fignoler tout plein de petits détails dont la béquille et des retouches de peintures.

Les différents préparatifs 

La préparation du vélo est la plus évidente lors d’un tel voyage, mais c’est un préparatif parmi tant d’autres.

Tout d’abord, il y a le côté administratif et marketing d’un tel voyage, qui comprend notamment : La rédaction et l’identité du projet, l’itinéraire (étape par étape), la recherche de financement (public et privé), la promotion du projet, la recherche d’information sur les conditions sanitaire et géopolitique et la recherche d’assurance voyage.

Puis il y a le côté matériel qui inclut : Le choix et le test du matériel de bivouac, l’optimisation du matériel vidéo et la sélection des affaires à prendre ou à ne pas prendre (qui continue pendant le trip, enfin, c’est mon cas, car j’ai pris beaucoup trop de choses).

Et enfin la préparation physique et technique. Ce qui pour ma part à constituer à travailler dans une location de vélo à 25km de chez moi. Distance que je parcourais à vélo aller-retour environ 3 fois par semaine.

Les rencontres post-départ

Avant de partir explorer et promouvoir le tourisme durable en Europe, je voulais porter le projet à l’échelle locale.

C’est donc dans cet esprit que j’ai rencontré Claire et l’équipe de l’auberge de jeunesse de La Rochelle. À cette occasion, j’ai enregistré une interview sur les enjeux du tourisme responsable et le rôle des auberges de jeunesse dans ce type de tourisme. Tu peux d’ailleurs retrouver un extrait de cet entretien dans le premier épisode Youtube de cette aventure. Après cet échange instructif sur le tourisme durable, j’ai eu l’opportunité d’organiser mon pot de départ au sein même de l’auberge et avec leur soutien. Encore un grand merci !

Afin de promouvoir mon projet à l’échelle locale, j’ai contacté une radio rochelaise, Hédonia radio. Marjorie et Fabien sont à la tête d’un véritable beau projet local, une radio engagée. J’ai eu l’opportunité de faire une interview pour eux puis d’animer une chronique sur le voyage responsable tout au long de mon périple. Alors n’hésite pas à jeter une oreille à leurs podcasts et émissions de radio.

Le jour J

Voyager à vélo en Méditerranée est mon choix, mais cela implique des sacrifices, notamment émotionnels (qui donneront lieu plus tard à des compromis). Mais l’excitation de l’aventure qui m’attendais et le désir de promouvoir mes valeurs était plus fort que la tristesse de quitter mes proches. Même si j’ai laissé couler une larme. C’est donc entourer de ma famille et de ma copine que je parcourais les premiers kilomètres de mon périple. À mi-parcours, il était l’heure des adieux et l’heure pour moi de rejoindre mon oncle et ma tante avant de rentrer dans le vif du sujet. 

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La Rochelle – Toulouse 

Voyager à vélo de Toulouse à La Rochelle

Ma rencontre avec Bénédicte et Philippe du camping Chez Gendron 

Après avoir passé ma première nuit dans le confort du cercle familial, je prenais la direction de l’estuaire de la Gironde. Une sorte de rendez-vous en terre inconnu pour moi. Car en effet, même si je n’étais pas à ma première expérience de bivouac, je n’étais pas un accoutumé du fait non plus. C’est pourquoi après multiples réflexion, je décidais de me rendre au camping le plus proche trouvé grâce à mon GPS vélo, Komoot. Quel bon choix !

Le camping “Chez Gendron” tenu par un adorable couple engagé, Bénédicte et Philippe, était plus qu’un simple camping. En effet, c’est un véritable camping responsable. Et ce, pour plusieurs raisons différentes. Cela va de leur gestion des énergies et de l’économie de ces dernières, à la mise en avant des producteurs locaux en passant par l’accueil de publics ciblé (cyclotouristes, marcheur…) correspondant aux valeurs du camping. Tu me connais, j’en ai donc profité pour les interviewer, et quel entretien intéressant. Je ne suis d’ailleurs pas le seul à avoir porté attention à ce camping si particulière, car récemment, c’est mon modèle, Yann Arthus Bertrand qui s’y rendait. 

La découverte d’un nouveau mode de vie 

Voyager à vélo en Méditerranée, c’est aussi l’occasion d’appréhender un nouveau mode de vie. Le cyclotourisme, amène son lot de moments de joie, de stress, et ses problèmes quotidiens (qui rapidement s’efface). Pédaler et apprécier le paysage défilé devient un passe-temps grisant. Trouver un endroit où dormir deviens l’occasion de découvrir un spot perdu ou de rencontrer des locaux, notamment via Warmshowers. Une super application qui m’a permis de faire d’excellentes rencontres à commencer par Jean-Paul ma toute première expérience et quelle belle expérience. Mais si je dois parler de Jean-Paul, je me dois aussi de parler de Bruce et de sa péniche, de Dédé et sa roulotte et enfin de Paul et de son hospitalité qui remplirent cette première semaine de moments de joie.

Les moments de joie se trouvaient aussi le long de la route, et plus particulièrement le long du canal d’entre deux mers. Un cadre idyllique pour une balade à vélo, mais quelque peu ennuyant sur des centaines de kilomètres. Malgré la redondance des paysages, les kilomètres s’écoulaient à une vitesse folle jusqu’à mon arrivée à Toulouse.

Ma rencontre avec Cathy et Blandine de Flockeo 

Mon arrivée à Toulouse était pour moi synonyme de rencontre avec le partenaire de mon aventure, Flockeo. Si je peux voyager à vélo en Méditerranée pour promouvoir le tourisme responsable, c’est en partie grâce à la confiance accordée par cette start-up du tourisme durable.

Après avoir rencontré Blandine et échanger mes premiers ressentis avec la communauté Flockeo, il était l’heure pour moi de rencontrer toute la team Flockeo dont Cathy, la CEO que j’ai eu la chance d’interviewer. Leur but est simple et complexe à la fois. Car ils ont la chance de pouvoir s’appuyer sur une base de données satellite d’indicateurs environnementaux pour promouvoir un tourisme plus responsable et donner les outils nécessaires à leurs partenaires. C’est d’ailleurs en partie grâce à leurs réseaux d’acteurs du tourisme engagée que je peux organiser certaines interviews et bénéficier d’une expérience sur-mesure.

Mais au vu de la situation sanitaire, la start-up à choisi de se diversifier dans le but de permettre aux gens de s’évader sans partir de chez soi. Cela a notamment pris la forme d’activités en ligne liées au voyage (cours de salsa, de cuisine thaïlandaise …) mais aussi d’une plateforme de Crowdfunding pour fiancer des projets liés au tourisme responsable et à ses différents enjeux.

Voyager en Méditerranée ~ Le Sud de la France 

Pourquoi voyager à vélo en Méditerranée ?
Mon vélo et moi sur la célèbre promenade des anglais à Nice

Premières difficultés 


Je ne le savais pas encore, mais le départ de Toulouse allait rimer avec début des emmerdes. Cela commença gentiment avec une belle grosse averse, une douleur au genou et une nuit très humide sur un stade de foot Municipale. Puis comme un jeu de dominos, une galère en amenait une autre. Afin d’échapper aux grosses averses, je me réfugiais dans des librairies pour bosser un peu le montage des vidéos. Quel ne fut pas ma surprise quand mon PC s’arrêtas subitement de fonctionner. Il ne se rallumera que 1 mois et demi après un passage chez le constructeur.

Mon accident

Alors que je venais de rejoindre la Méditerranée, j’ai eu un accident. Sous l’euphorie d’un début de mission accomplie, et d’une bière de récompense, j’ai oublié de freiner et je suis rentré dans le pare-brise arrière d’une voiture. Je n’avais rien. Ce qui n’était pas le cas de mon vélo. Après une demi-heure à essayer de le réparer, en vain, je décidais de rejoindre Pierre, mon warmshower du soir. Quelle ne fut pas ma surprise d’être accueilli par un prêtre lorsque le sort s’abat sur soi. Dois-je devenir croyant ? À défaut de croire au christianisme, je croyais fortement à mon projet et à la réparation de mon vélo, ce qui déboucha sur une mise en relation avec les bonnes personnes. Puis de fil en aiguille m’as permit de racheter et de remettre sur roue un vélo vintage en moins d’une journée grâce notamment à l’aide de Luc.

Après ces petits pépins et une escale au Grau-du-Roi pour finir de régler ces petites galères, je mettais le cap sur la Camargue.

La Camargue et Marseille 

Mettre le cap c’est bien, le tenir c’est mieux. Cela faisait longtemps que je rêvais de parcourir la Camargue à vélo, je me lançais donc bille en tête avec le souhait de la découvrir dans tous ses recoins. Ce fut un peu trop le cas. En effet, je me suis perdu. Après 15km dans la boue et les salins à porter mon vélo et mes bagages à travers les flaques, je devais rebrousser chemin à cause d’une voie sans issue. C’est remplie de boue et un peu dégouté mais émerveillé que j’arrivais aux Saintes Marie de la Mer pour y chercher un endroit où dormir.

Mon instinct me mena à sonner au presbytère. Un excellent qui m’amenas à rencontrer Dominique, un fidèle de la paroisse qui donne des coups de main au prêtre. Il me fit découvrir ce lieu saint de manière privilégié et m’initias à la culture gitane au grès d’une longue conversation dans cet endroit exceptionnelle qu’est l’église des Sainte-Marie.

Explorer Marseille à vélo

Après cette rencontre chargé en émotion je pédalais contre le Mistral et slalomais entre les camions en direction de Marseille. L’arrivée dans la cité phocéenne était pour moi l’occasion de franchir mon premier “col”. Marseille à surtout été synonyme d’amitié. J’y est rencontré Patrick, mon warmshower, un gars en OR , qui m’as convaincu de rester une journée de plus pour découvrir cette merveilleuse cité rebelle. Je ne le regrette pas le moins du monde. Une fois avoir explorer une partie de cette ville et refait le monde avec mon nouveau pote, il était temps pour moi de mettre le cap sur Port Grimaud où m’attendais Corinne et Jean Claude.

Ma rencontre avec Corinne et Jean-Claude de la Villa des Hespérides

Mon partenariat avec Flockeo m’a permis d’être mis en contact avec la Villa des Hespérides, une villa écoresponsable à quelques encablures de Saint-Tropez. Le chemin pour y accéder est particulièrement agréable, de piste cyclable en plage paradisiaque. Cependant, mon porte-bagage décida de me lâcher à quelques kilomètres de la villa. Mais ce n’était pas ce détail qui allait gâcher ma rencontre avec Corinne et Jean-Claude. 

J’étais accueilli en grande pompe au sein de ce splendide meublé de tourisme. Corinne m’a fait visiter la villa et m’a expliqué l’origine de leurs engagements et l’application de ce dernier, qui s’illustre en partie grâce à la piscine naturelle, le cœur de la villa. Mais c’est loin d’être le seul atout de ce lieu charmant, je peux parler des vélos inclus dans la location, mais aussi du calme du lieu, mais surtout ce qui me frappe dans cette éco-villa, c’est ces hôtes toujours prêt pour un moment de partage. C’est d’ailleurs au nom d’un de ces moments de partage que je découvrais la baie de Saint-Tropez et le port de Grimaud. Encore merci pour tout ! 

Premier passage de frontière 

Après cette belle découverte et cette magnifique rencontre, je me dirigeais vers l’Italie. Mais avant de passer ma première frontière, je mettais cap sur Antibes, ville étudiante d’une grande amie à moi, Léa. Après une super soirée raclette et une matinée Netflix et anecdotes entre potes, je remontais sur ma bicyclette. Étants donné que j’avais peu de kilomètres à parcourir sur le papier, je ne suis pas parti de bonne heure, à tort. J’ai dû traverser Monaco et ses montées à 10 % en pleine heure de pointe. C’était loin d’être une partie de plaisir, mais j’ai réussi à rejoindre Menton, la dernière ville française de mon circuit. 

Voyager à vélo en Méditerranée, c’est aussi passer des frontières et basculer d’une culture à une autre. C’est encore plus excitant et valorisant quand ce passage de culture se fait à la force même de son corps. Lorsque je pédalais dans le tunnel San Ludovico, j’ai ressenti une grande fierté. Celle d’avoir traversé mon pays à vélo et de m’immerger dans une nouvelle culture grâce à un moyen de transport mis en action par mon énergie.

Voyager en Méditerranée ~ L’Italie 

Pourquoi voyager à vélo en Méditerranée ?
Point de vue sur les Cinque Terre

La belle Ligurie et ses jolie cols 

Passer la frontière franco-italienne, la difficulté devient plus intense. De col en col, la Méditerranée se dévoile calmement à moi. J’en apprécie ses différents reflets dans celui des maisons colorées, symbole de la Ligurie. De la cultissime ville cycliste de San Remo au Cinque Terre, je continue mon périple. Sur la route des cinques terres je fais la rencontre de Tom et Jacob avec qui je vais voyager quelques jours.

J’avais oublié comment c’était jouissif de pouvoir partager les hauts et les bas d’une aventure. Dans l’ascension finale en direction de Monterosso, j’ai cassé ma pédale. Je peux te dire que ce soutien amical a été plus qu’un plus dans ce moment compliqué. S’en est suivi quelques jours de découvertes des Cinques terres entre amis avant que nos chemins ne se séparent à La Spezia. Je mettais cap sur la Toscane avant de bifurquer vers le nord, alors que mes amis restaient sur La Spezia quelque temps ou s’en allaient vers le Piémont.

De la Toscane à Venise avec quelques galères 

La belle et populaire Toscane

Voyager à vélo en Méditerranée, c’est aussi faire face au tourisme de masse. Enfin, tout dépend de la période. En effet, la côte toscane est extrêmement touristique à la période estivale, mais déserte le reste du temps. J’ai pu profiter des belles pistes cyclables en bord de mer pour moi seul. Mais c’est bizarre et contre nature de traverser des kilomètres de complexes touristiques désert. Ce n’est pas le type de tourisme dont je suis venue promouvoir ni même voir.

Après cette excursion dans le passé du tourisme, je me dirigeais vers Lucques, cette ville qui m’a été recommandée 1 000 000 de fois. Alors que je m’apprêtais à faire du camping sauvage dans une forêt près de Lucca, j’ai eu un pressentiment. J’ai donc écouté mon instinct, et je me suis dirigé vers le prochain hameau. C’est là que je fis la rencontre de Luca et Marco qui après m’avoir averti de la présence de sanglier dans la forêt m’invitais à poser ma tente dans le fond de son jardin. Le lendemain matin, je découvrais la ville de Lucca aux couleurs du festival international du Comics, une vraie claque.

En route pour Venise

Étants donné la difficulté à passer les montagnes avec mon vieux vélo et ses 40 kg, j’ai décidé de prendre le train pour rallier Padoue. Mais ce n’était pas si simple que ce que j’avais imaginé. En effet, mon train de Lucca à Pistoia a eu une heure de retard. Ce qui a retardé toutes, mes connexions. Après avoir rencontré un Brésilien dans la même merde que moi et avoir parlé de Bolsonaro et Lula, je prenais un train en direction de Florence, espérant attraper une connexion pour Padoue. Encore une fois, ça ne se passait pas comme prévu. À quelques minutes, prés, j’ai dû racheter un ticket et me rendre à une autre station de train. Une vraie galère. Mais je suis finalement arrivée chez Filipe à Padoue, qui m’a accueilli comme un prince, avec un grand nombre d’anecdotes cyclables.

Voyager à vélo en Méditerranée, c’est aussi découvrir des lieux légendaires, et de l’envers de ce décor. Ce fut le cas lors de ma redécouverte de Venise. Les alentours de la cité des marchands ont différentes saveurs. Du charme des campagnes le long du Veneto, à l’hideuse ville industrielle de Mestre en passant par les campagnes sans grand intérêt de la région de Trévise.

Les alpes Juliennes et ses panoramas à couper le souffle 

Après une journée à 110 km pour échapper à la monotonie de la campagne vénitienne, je rejoignais enfin le début des Alpes juliennes. Une grande joie inondait mon cœur lorsque j’aperçus pour la première fois les pointes enneigées de cette chaîne de montagne. Malgré un bon gros rhume, je rejoignais la maison de Fernando. Cette rencontre m’a bouleversé. J’ai eu le sentiment de me rencontrer dans 10 ans. Fernando a parcouru le monde à vélo pour promouvoir un monde 2.0 et en a réalisé un documentaire. Il a aussi cette volonté de créer un espace de permaculture et de partage sur son nouveau terrain.

Après cette vision de mon futur, je m’enfonçais dans les montagnes. Les paysages me coupaient le souffle. Et aussi étonnant que ça puisse paraître, pas les jambes. Malgré les montagnes environnantes, la longue piste cyclable des alpes julienne grimpe à seulement 2-5% sur toute sa longueur. Cette magnifique piste cyclable allait me mener directement dans un pays que j’ai longuement fantasmé, la Slovénie.

Voyager en Méditerranée ~ La Slovénie 

Voyager à vélo en Slovénie
Le lac magique de Bled et ses balais d’avirons

Bled, le lac magique 

Voyager à vélo en Méditerranée, c’est aussi avoir des coups de cœur. Je suis tombé amoureux de la Slovénie dès mes premiers coups de pédales. J’y ai tout de suite trouvé un calme hors du commun. Ce pays est recouvert majoritairement de forêt et de montagnes. Ce n’est donc pas étonnant que le gouvernement est orienté sa politique touristique uniquement sur le tourisme durable. Le pays a de nombreux joyaux naturels à faire valoir. Notamment la Soca Valley et le célèbre Lac de Bled.

Après avoir passé une belle petite colline, je descendais à toute allure en direction de ce lac tant fantasmé. Et ce dernier ne m’a pas déçu. Il s’en dégage une véritable ambiance. Qui d’ailleurs change selon l’époque de l’année. C’est à Bled que j’ai rencontré un groupe de voyageuse américaine avec qui j’ai exploré Bled. Nous nous sommes rendus sur l’île à coup de pagaie. Ça vaut vraiment le détour, contrairement à l’église qui est clairement trop cher.

Ljubljana, premier objectif atteint 

Après de brefs adieux à mes amies Américaines que je retrouverais à Ljubljana dans quelques jours, je me dirigeais vers mon objectif : la capitale slovène. La route vers Ljubljana est vallonnée, mais vraiment belle.

En direction vers la capitale Slovène

Environ 10 km après mon départ de Bled, la chaîne de mon vélo sauta et se coinça dans ma transmission. Ni une deux, je m’attelais à la réparation puis je reprenais la route. Étants donné que j’étais encore un peu enrhumé, je m’essuyais régulièrement le nez. Qu’est-ce qu’on s’en fou, tu me diras. Sauf que j’oubliais que mes gants étaient couverts de cambouis. J’entrais donc dans Ljubljana le visage noir, attirant rire et quolibets.

Je passais ma première nuit en périphérie de la capitale slovène. Ce n’est donc que le lendemain matin que je découvrais le charmant centre ville et la vue imprenable du château sur la nature environnante. Il fait extrêmement bon vivre dans cette capitale. C’est ce que me confirmaient Mojca et Marco, le couple de Warmshower qui allait garder mon vélo durant 2 mois.

Le bilan de cette première étape 

Pourquoi voyager à vélo en Méditerranée ?
Contemplation de la ville de Ljubljana à l’arrivée de la fin de ma première étape

Le bilan 

Voyager à vélo en Méditerranée m’a permit de mieux comprendre les enjeux touristiques de cette région. La côte méditerranéenne est une région extrêmement touristique. Mais cette dernière souffre de disparité, que j’espère mettre en avant lors de la deuxième parti de cette aventure. J’ai pu constater la profusion d’offre issue du “tourisme de masse” et la difficulté à changer ce type de business sans changer les mentalités.

Une vue d’ensemble des territoires et du tourisme

Voyager à vélo en Méditerranée permet d’avoir une vue d’ensemble. Lorsque l’on voyage à vélo, on ne visite pas uniquement les incontournables. Cela permet donc de découvrir certaines destinations et de s’éloigner petit à petit des gros centres touristiques sans avoir à les éviter.

Revenir aux liens humains

Voyager à vélo en Méditerranée m’a redonner confiance en l’humain. J’ai eu l’opportunité de rencontrer et d’être aidé par tellement de monde, qu’il est difficile de penser que l’homme est un loup pour l’homme après ce type d’expérience. Si tu as perdu la foi en l’humanité, je te conseille vivement de voyager à vélo.

Introspection

Voyager à vélo en Méditerranée m’a aidé à comprendre qui je suis. Lorsque l’on pédale, on a un max de temps pour penser à qui on est et ce que l’on souhaite pour sa vie. Mais aussi pour panser des blessures mentales et analyser qui on est.

La suite 

J’écris cet article depuis le canapé de mes parents dans la campagne rochelaise, mais dans 2 semaines, je repars à l’aventure. En effet, je retourne avec mon amie vivre en Slovénie pour environ 3 mois avant de reprendre la route à vélo fin avril. La suite de l’aventure va donc s’articuler en deux parties.

Une pause en Slovènie

Tout d’abord une sédentarisation à Ljubljana. Ce qui va me permettre de découvrir ce pays écoresponsable qu’est la Slovénie. Mais aussi de travailler sur mes différents projets, des articles de blog, aux vidéos en passant par mon documentaire et mon projet secret. Je vais aussi pouvoir être disponible pour mes services de travel planning et t’aider pour élaborer le voyage responsable de tes rêves.

Continuation de mon périple à travers les Balkans

Dans un second temps, je vais reprendre mon périple à vélo à partir de fin avril, direction Istanbul. Je vais parcourir environ 3 000 km à travers 6 pays (Croatie, Bosnie, Monténégro, Albanie, Grèce et Turquie). Fort de cette première expérience, j’ai adapté mon itinéraire et mon nombre de kilomètres quotidien afin de pouvoir tourner un maximum d’images et rencontrer plus d’acteurs du tourisme durable. Sur cette partie, je suis en lien avec Flockeo. Ensemble, on organise mes rencontres avec les acteurs touristiques engagées à différentes échelles.

En attendant de te partager la suite de mes aventures, je t’invite à partager cet article et à jeter un coup d’œil à l’épisode 1 de cette aventure.

4 comments

  1. Clément bravo pour ce que tu fais, tu est courageux, profite bien de cette aventure.
    Courage et bon voyage.
    Ton documentaire est très intéressant et nous permet de comprendre ton périple.
    Bises

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