Je veux partir faire un voyage en vélo en Europe. C’étaient mes mots et mon rêve il y a 2 ans de cela. Il est aujourd’hui réalité. J’ai rejoint Ljubljana à vélo depuis La Rochelle fin 2021 et je m’apprête à partir en direction d’Istanbul. Pour beaucoup, voyager à vélo rime avec galère et difficultés, certes, c’est le cas, mais c’est aussi un pur bonheur et une manière de se développer personnellement.
Le sommaire
Découvrir une multitude de cultures différentes
L’Europe est riche en cultures diverses. À commencer par la France et ses différentes régions, dialectes et confessions. Puis de l’Italie aux Balkans, c’est une plongée progressive dans la culture orientale et slave. Deux cultures d’ailleurs opposées.
Lors de mon expérience à vélo, ce qui m’a le plus marqué, c’est de pouvoir connecter avec les gens sur place. D’un lieu à un autre, le vélo permet d’initier une conversation qui n’aurait pas eu lieu autrement. Cela permet aussi de rencontrer des personnes de milieux diverses et de vivre des moments fort, notamment grâce à Warmshowers. Je pense que c’est le point fort du voyage en vélo en Europe pour moi.
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Effectuer un voyage en vélo en Europe permet d’explorer la face cachée des cartes postales
Lorsque l’on voyage par avion ou même par train, on ne voit pas le dessous des cartes postales. On ne voit que le lieu touristique, et non la réalité qui se cache derrière ou les pépites insoupçonnées.
L’exemple fort de mon périple est, Venise. C’est une ville grandiose, qu’on ne peut d’ailleurs pas visiter à vélo, tu dois le laisser dans un parking à l’entrée de la ville. Lorsque l’on quitte la ville des Dodges, le paysage devient rapidement moins accueillant. Seulement quelques kilomètres après avoir quitté la piazzale de Roma tu te retrouves dans des zones industrielles interminables, et ce, durant 100km en direction d’Udine.
Parfois, voir la face cachée d’un lieu touristique vaut vraiment le coup. C’est le cas de la région des alpes juliennes, mais parfois, c’est la déception totale. Mais en soit cela permet d’avoir un point de vue plus large et non biaisés.
Se recentrer sur soi-même
Entreprendre un voyage en vélo en Europe, c’est de facto passé beaucoup de temps avec soi-même. Même si l’on rencontre beaucoup de personnes issues de différents milieux, on est la plupart du temps en tête-à-tête avec nous même. Ce qui permet de se remettre en question. De trouver le bon chemin et de comprendre certaines de ses erreurs. En somme, voyager à vélo, c’est un peu une thérapie.
Tester ses limites physiques et mentales
Faire un road-trip à vélo en Europe c’est aussi repousser ses limites physique et mental. Tout n’est pas tout le temps rose lorsque l’on voyage à bicyclette. Mais c’est ce qui fait que ce type d’aventure forge une réelle personnalité.
Dans mon cas, j’ai eu pas mal de problèmes. J’ai eu un accident et j’ai cassé mon vélo, j’ai monté un col avec une seule pédale et j’ai pas mal galéré en montagne en général à cause de mon vélo vintage. Mais s’il y a bien une leçon que j’ai tirée de ce voyage, c’est que tout moment de joie ou de difficulté est éphémère, rien ne dure.
Faire un voyage en vélo en Europe pour sensibiliser aux enjeux du tourisme de demain
Voyager à vélo est aussi un moyen indirect de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et de promouvoir un autre tourisme. C’est mon projet. Je pense que le slow travel est l’avenir du tourisme. Et par conséquent, le voyage à vélo doit devenir une sorte de mode, mais avec un effet positive. De plus, le fait de n’émettre aucun CO2, le cyclo-tourisme permet de désengorger les lieux touristiques du tourisme de masse.
C’est donc cette idée que j’essaye de transmettre à travers mon Eurovelo du tourisme de demain.
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